La forêt contre le réchauffement
Au niveau local, les forêts jouent un rôle de tampon, aussi bien pour les températures extrêmes que pour l’hygrométrie et la force des vents. En effet, elles accumulent d’une part de la chaleur pendant la journée avant de la réémettre la nuit. D’autre part, le phénomène d’évapo-transpiration lié à la photosynthèse et à la respiration des plantes humidifie et rafraîchit l’air. Enfin, les forêts forment des écrans brises-vents qui réduisent la force des vents.
Au niveau global, les forêts ont deux effets majeurs sur le climat à travers leur albédo et la fixation du CO2 par la photosynthèse. La couleur sombre du feuillage capte en effet plus de chaleur qu’une surface plus claire (neige, couche nuageuse) et contribue au réchauffement global. A l’inverse, la photosynthèse fait des forêts des puits à carbone, au moins durant leur période de croissance. De fait, les forêts extraient une partie du CO2 atmosphérique et contribuent ainsi à lutter contre l’effet de serre et le réchauffement climatique
(futura sciences )